FAQs
Qui sommes-nous ?
Mosa Meat est une entreprise créée en 2016 à Maastricht, aux Pays-Bas. Notre équipe a créé le tout premier hamburger de viande cultivée. Notre équipe scientifique est dirigée par le Professeur Mark Post. Notre mission est inventer une méthode plus propre et plus douce pour produire de la viande, pour que nous puissions tous continuer à manger la viande que nous aimons, mais sans avoir les effets négatifs de la production actuelle de viande. Nous sommes aujourd’hui plus de 120, principalement des scientifiques, des ingénieurs et des entrepreneurs, dirigés par Maarten Bosch, notre CEO. Nous sommes tous passionnés très enthousiastes à l’idée d’avoir un impact extrêmement positif sur l’environnement, les animaux, la sécurité alimentaire et la santé humaine.
Quel est le goût de la viande cultivée ?
Le même que celui de la viande ! Notre objectif est que notre viande soit identique moléculairement à la viande classique, ce qui signifie que le goût sera le même.
N’est-il pas mieux de développer des alternatives à la viande à base de plantes ?
Nous souhaitons contribuer à la réduction des effets négatifs de l’élevage. Une solution est de changer de régime alimentaire et il est intéressant de voir les progrès et la popularité des alternatives à base de plantes.
Nous craignons toutefois que beaucoup de personnes ne voudront pas devenir végétariens ou vegan. La viande cultivée, qui permettra de consommer de la viande sans les effets néfastes d’un élevage industriel, nous paraît donc être une alternative pertinente.
La viande cultivée est-elle génétiquement modifiée ?
Nous ne faisons aucune modification génétique. Les cellules se comportent comme si elles étaient dans le corps d’un animal, il n’y a aucun besoin de les modifier. Les organismes génétiquement modifiés sont interdits dans la plupart des pays européens, là où Mosa Meat est située.
Qu’est-ce que la viande cultivée ?
La viande cultivée (ou viande cellulaire) est similaire à la viande classique, mais, à la place d’abattre un animal, nous produisons la viande en faisant croître des cellules animales.
La viande cultivée n’est pas un substitut à base de plantes. Il s’agit d’une vraie viande qui, sous microscope, ne peut pas être distinguée d’un tissu de viande d’un porc, poulet ou vache.
Les consommateurs sont-ils prêts à l’accepter ?
Plusieurs études ont été menées en Europe ou aux Etats-Unis avec des résultats très variables (indiquant entre 20 % et 90 % de personnes prêtes à essayer la viande cultivée). Le chiffre de 20 % constituerait déjà un marché considérable. Nous sommes convaincus que lorsque le produit aura un prix attractif et une très bonne qualité, ses avantages seront très bien perçus par les consommateurs.
Quand sera-t-il possible d’en acheter ?
Notre objectif est une première introduction sur le marché dans les deux ou trois prochaines années. Il est très difficile d’avoir une date précise car il y a encore des inconnues au niveau scientifique et certains facteurs, comme par exemple les processus réglementaires, sont hors de notre contrôle. La première commercialisation sera probablement à petite échelle. Plusieurs années après, nous serons présents dans les restaurants et les rayons des supermarchés.
Quels sont les principaux défis à surmonter pour arriver à la commercialisation ?
Nous avons travaillé ces dernières années à l’amélioration de notre produit et à l’arrêt de l’utilisation de composants animaux dans le processus de fabrication (nous avons arrêté l’utilisation de Sérum Fœtal Bovin dans notre milieu de culture).
Le prochain défi d’ingénierie et de recherche scientifique est la montée en échelle de notre production. Nous y travaillons, ainsi qu’à l’ouverture de notre première unité de production pilote.
Pourquoi avons-nous besoin de la viande cultivée ?
Il y a deux raisons principales. La viande cultivée pourrait aider à résoudre la crise alimentaire prochaine et aider à combattre le changement climatique.
L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) estime que la demande mondiale de viande devrait progresser de 70 % d’ici à 2050 et que les méthodes actuelles de production ne sont pas viables. Il faut une nouvelle méthode de production, plus efficace.
De plus, l’élevage contribue de manière significative au réchauffement climatique, en raison des émissions de méthane, un gaz à effet de serre 20 à 30 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. La viande cultivée produirait beaucoup moins de gaz à effets de serre, aidant ainsi à combattre les conséquences désastreuses du changement climatique.
Combien a coûté le premier steak haché ?
Le premier burger a couté 250 000€ ; il a été financé par Sergey Brin, le co-fondateur de Google, qui partage nos préoccupations sur l’impact de l’élevage sur le bien être animal et la protection environnementale. Ce coût très élevé était dû à la très petite quantité de matière produite.
Quelles sont les prochaines étapes pour Mosa Meat?
Nous rentrons dans une nouvelle phase passionnante pendant laquelle nous mettrons nos produits sur le marché et les vendrons sur toute la planète.
Dans les prochaines années, nous nous concentrons sur la montée en échelle de la production (avec la construction de notre site de production pilote), l’obtention des autorisations réglementaires et la mise sur le marché de nos premiers produits.
Avez-vous des photos ou vidéos utilisables gratuitement ?
Oui, nous serions ravis que vous utilisiez les photos ou vidéos que vous pouvez télécharger avec notre kit media.
D’autres questions ?
Ecrivez-nous à : press@mosameat.com.